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Culture

A Capri, la villa Lysis, le baron et ses trop jeunes favoris

Espace PressePar Espace Presseaoût 15, 2025
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« Champagne ». Tel est l’un des premiers mots qu’aperçoivent les milliers de visiteurs débarquant chaque jour à Capri, en haute saison. Inscrit sur les enseignes du port, il fait office de message de bienvenue : sur l’île la plus huppée du golfe de Naples, le mousseux coule à flots. Il a même donné son nom à Champagne (1974), le tube du chansonnier local, Peppino di Capri, qui y vide son spleen entre deux flûtes. Ce fut aussi l’ultime boisson d’un personnage excentrique de la haute société européenne, mais central dans la mythologie insulaire. Le 5 novembre 1923, le baron Jacques d’Adelsward Fersen verse cinq grammes de cocaïne dans une coupe de champagne ; il s’éteint peu après l’avoir sifflée, à 43 ans.

Auteur d’une œuvre ignorée tant par ses contemporains que par la postérité, cet écrivain français doit sa renommée au décor grandiose dans lequel il s’est donné la mort : la villa Lysis, construite en 1905 sur le mont Tibère, à la pointe occidentale de Capri. Nommée en référence à un dialogue de Platon sur l’amitié, elle communique, pour ainsi dire, avec les autres villas de l’île, s’inspirant de certaines, en inspirant d’autres, dans un vertigineux jeu de miroirs. La municipalité, qui l’a acquise en 2001, organise des visites : comptez trois quarts d’heure de marche pour y accéder, depuis le port.

On ignore qui en est l’architecte. A flanc de falaise, le jardin de 12 000 mètres carrés marie pins, cyprès, arbustes et palmiers. En son cœur, un temple à ciel ouvert domine un panorama d’une beauté irréelle, qui embrasse la baie de Naples et les rives septentrionales de l’île. Plus haut, la statue en bronze d’un petit pêcheur accroche le regard : couvert d’un simple cache-sexe, l’enfant examine son talon droit, l’air absent. Devant lui, un escalier mène au bâtiment principal – quinze pièces s’étendent sur trois étages et 450 mètres carrés, dans une alliance de style Louis XVI et Art nouveau.

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