Même en visioconférence depuis Washington, Donald Trump a attiré, jeudi 23 janvier, la foule des grands jours. L’intervention du président américain était très attendue au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Ce show bien réglé de quarante-cinq minutes a permis à M. Trump de réaffirmer les grandes lignes de son nationalisme économique.
Son investiture, et les premières mesures prises, avaient écrasé tous les autres sujets débattus traditionnellement par les élites politiques et économiques dans la station du canton des Grisons, de la lutte contre le réchauffement climatique à la révolution technologique. D’aucuns auraient pu imaginer que le temple de la mondialisation, voire du « wokisme », se montrerait critique par rapport à l’agenda protectionniste et climatosceptique du président. Pourtant, c’est bien l’admiration, voire l’enthousiasme, qui prévaut concernant une bonne part des patrons américains. « Beaucoup de mes amis se trouvent dans le public », a d’ailleurs assuré le leader politique.
C’est, bien sûr, le cas de la tech, omniprésente à Davos, qui, à l’image de ses figures de proue – Elon Musk (X, SpaceX et Tesla), Mark Zuckerberg (Meta), Jeff Bezos (Amazon) –, s’est rangée avec l’ardeur des nouveaux convertis derrière le candidat républicain, dans l’attente d’allégements réglementaires, synonymes de bonnes affaires.
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