Le 11 avril, des responsables de trois départements fédéraux ont présenté à l’université Harvard une liste de demandes sur la manière dont celle-ci doit gérer ses affaires internes si elle veut rester éligible au soutien fédéral à la recherche.
Les demandes portent notamment sur la gouvernance de l’université, ses dirigeants, les personnes qui doivent y être admises, embauchées et promues, ainsi que sur la gestion de la vie étudiante. Plus inquiétant encore, la lettre exige que l’université confie la supervision de ces réformes à des fonctionnaires nommés par le gouvernement et à des « auditeurs » externes agréés, ce qui constituerait une ingérence gouvernementale sans précédent dans ses affaires internes.
Nous soutenons donc le président de l’université, Alan M. Garber (promotion 1976), et la Harvard Corporation dans leur décision de résister aux exigences du gouvernement.
Si l’université devait accéder aux demandes de l’administration Trump, elle donnerait aux bureaucrates de Washington le pouvoir d’imposer leurs points de vue aux universités pour les générations à venir.
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