Un cancre hirsute et turbulent rejoint la grande photo de famille de la cinéphilie. Du 25 juin au 17 juillet, la Cinémathèque française ouvre ses portes à l’animation japonaise, y traçant un parcours en 25 longs-métrages et autant de fleurons du genre. Plus de quarante ans de présence sur nos écrans offrent en effet le recul nécessaire pour embrasser cette bouillonnante école graphique, qui a synthétisé toute une poésie du mouvement, toute une théorie de l’action, ayant fait des émules jusqu’à Hollywood (les sœurs Wachowski notamment).
De grandes figures comme Hayao Miyazaki, Isao Takahata, Satoshi Kon ou encore Mamoru Oshii ont conquis les festivals internationaux, en mobilisant des mises en scène et des récits aussi sophistiqués que ceux du cinéma « live » (en prises de vues réelles). Plus largement, le « japanime » a ouvert un pan d’imaginaire, touchant aussi bien à la magie du quotidien, aux frémissements de l’intime, qu’aux plus folles inventions futuristes.
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