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A la cour d’assises de Paris, la dérive de Martial Lanoir, chanteur raté devenu meurtrier

Espace PressePar Espace Pressejuin 20, 2025
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A 20 ans, Martial Lanoir chantait Brel dans le métro parisien. Il avait quitté Vesoul, sa guitare sur le dos, rêvait d’une vie de bohème à Paris et gagnait trois sous en posant comme modèle dans les écoles d’art. A 30 ans, il montait sur la scène des Francofolies de La Rochelle, sous son nom de scène, Martial Vesoul. A 50 ans, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 mai 2022, il a abattu d’une balle en pleine tête un homme qu’il ne connaissait pas. Eric Casado Lopez avait 27 ans, il était manutentionnaire, vivait chez ses parents à Poissy (Yvelines) et était venu faire la fête avec deux copains boulevard de Clichy, à Paris. Du mardi 17 au vendredi 20 juin, la cour d’assises de Paris s’est penchée sur la lente dérive d’un homme devenu, en seize secondes, un meurtrier.

Cette nuit-là, Martial Lanoir avait quitté le studio de sa compagne, dans le 18e arrondissement, pour « respirer », dit-il. Il a pris le Remington 45 qui ne le quittait plus depuis quelques mois et il a roulé dans Paris. Il patientait au volant de sa BMW dans les encombrements du boulevard de Clichy, lorsqu’il a vu une rixe opposant trois hommes à un quatrième. « Laissez-le », leur a-t-il crié, en descendant de son véhicule. « Casse-toi », lui a-t-on répondu.

Martial Lanoir a sorti l’arme de son holster, a tiré, est reparti. Les policiers l’ont repéré une heure plus tard, au pied d’un immeuble, en train de charger des valises dans sa voiture. A leur vue, Martial Lenoir s’est enfui en courant, l’arme à la main, puis s’est accroupi dans un renfoncement. Cerné, il a jeté son colt et s’est rendu. « Tu as vu l’état de la société. Il faut faire quelque chose », a-t-il dit au policier qui le menottait. Il a ajouté : « Vous, vous ne pouvez pas. Vous êtes pieds et poings liés et à la solde du CRIF [Conseil représentatif des institutions juives de France]. »

« Je suis patriote »

Pendant quatre jours, le quinquagénaire aux cheveux poivre et sel, à l’allure et au vocabulaire soignés, s’est défendu avec fougue. Non, il n’est pas ce suprémaciste blanc que la presse avait hâtivement décrit. « Je suis patriote », dit-il. Raciste ? Non plus. Cette circonstance aggravante du meurtre qui hante les parties civiles – la famille franco-marocaine d’Eric Casado-Lopez, ses deux amis présents cette nuit-là, Mehdi M. et Ousmane N. – a été écartée par l’accusation et par la juge d’instruction. « J’avais sept balles. Si je suis raciste, je tue tout le monde », explique-t-il.

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