Si l’on devait donner une couleur à la précampagne municipale à Marseille, le bleu s’imposerait. Pas celui du ciel ou de la mer, mais celui des uniformes des forces de l’ordre – CRS, police nationale et municipale – que la plupart des candidats potentiels assurent vouloir « mettre dans la rue » toujours plus nombreux.
« Je ne me suis pas réveillée hier matin. Cela fait longtemps que j’ai mis la sécurité en avant », assure Martine Vassal, présidente (divers droite) de la métropole Aix-Marseille-Provence et du département des Bouches-du-Rhône, dont les ambitions pour 2026 semblent se concrétiser chaque jour un peu plus. Mardi 4 mars, c’est au milieu d’un imposant déploiement de policiers, de membres du Groupement d’action et de protection (GAP) et de contrôleurs de la régie des transports métropolitains (RTM) que l’élue présente la première étape de son plan « Tolérance zéro » dans les transports en commun. « Je souhaite que les agresseurs se sentent agressés », insiste-t-elle, alors qu’à ses côtés, la présidente de la RTM, l’élue Les Républicains (LR) Catherine Pila, explique que le réseau phocéen est « le plus sûr des onze plus grandes villes de France », avec, en 2024, « une baisse de 6 % des incidents constatés ».
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