Martine Vassal doit résoudre une équation complexe d’ici à l’automne. Quelle stratégie choisir pour conserver son siège de présidente de Métropole Aix-Marseille-Provence en 2026, sans se brûler à nouveau les ailes dans le brasier des municipales marseillaises qui s’enflammera après l’été ?
La tête de la deuxième plus grande métropole de France ne se joue pas dans un scrutin direct. Pour la présider, il faut obtenir une majorité parmi les 240 conseillers métropolitains – les maires et des conseillers municipaux ou d’arrondissement des 92 communes qui la composent. Mais il faut être soi-même élu dans une de ces villes.
Propulsée aux manettes de la métropole en septembre 2018 par Jean-Claude Gaudin (Les Républicains, LR), qui lui a cédé son siège, Mme Vassal – alors LR, désormais divers droite – a réussi à sauver son siège en juillet 2020, malgré sa cuisante défaite aux élections municipales face au Printemps marseillais, une coalition de gauche. Un second échec, en 2026, face au sortant, Benoît Payan (divers gauche), qui a remplacé l’écologiste Michèle Rubirola à la mairie après quelques mois, voire une troisième place derrière un Rassemblement national (RN) ambitieux, comme celle que lui attribuent certains sondages, entamerait sa légitimité à diriger la plus puissante des structures politiques du territoire.
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