La tempête Dikeledi qui a soufflé sur Mayotte du samedi 11 au lundi 13 janvier est venue encore compliquer une rentrée scolaire qui s’annonçait déjà difficile, un mois après le passage du cyclone Chido, le 14 décembre 2024. Des écoles sont redevenues temporairement des centres d’hébergement d’urgence, d’autres établissements ont été inondés. « Il faut recommencer le nettoyage des établissements et reprendre les quelques travaux entrepris que les fortes pluies et le vent ont à nouveau dégradés », explique Vital Kuola, enseignant de technologie dans l’archipel et secrétaire académique du syndicat SE-UNSA.
Alors, tandis que la rentrée des enseignants devait initialement avoir lieu lundi et celle des élèves le 20 janvier, Elisabeth Borne a décidé, « avec le premier ministre », de reporter la rentrée administrative. « Celle-ci ne pourra intervenir, dans le meilleur des cas, avant la semaine prochaine », a écrit lundi la ministre de l’éducation nationale au personnel de l’académie. « Cette mesure vise à vous accorder le temps nécessaire pour faire face aux conséquences personnelles de cet événement climatique et pour préparer au mieux un premier accueil dans les écoles et les établissements », explique-t-elle. « La rentrée des élèves se fera à partir du 27 janvier. La rentrée des professeurs, à partir du 20 janvier, doit permettre de trouver les bonnes organisations », a précisé la ministre au Parisien, mercredi, évoquant des « reports d’élèves » entre écoles.
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