Encore plus, toujours plus. A Paris, la maire Anne Hidalgo (Parti socialiste) n’a de cesse de promouvoir un accroissement de la végétalisation, avec des objectifs de plus en plus ambitieux : après avoir piétonnisé et planté des végétaux dans 300 rues de la capitale, la mairie veut plus que doubler la mise et propose aux Parisiens, dimanche 23 mars, de se prononcer pour ou contre la mise en chantier de 500 nouvelles rues, à travers une votation citoyenne.
Au cœur de cette politique volontariste, un nombre fait particulièrement débat, et est régulièrement dénoncé par l’opposition, qui n’y voit qu’un affichage de communication : 170 000, soit la quantité d’arbres que la Ville s’est engagée à planter entre 2020 et 2026, selon son « plan arbre » voté en 2021. Plus de huit fois plus que les 20 000 prévus dans la mandature précédente, cela a de quoi donner le tournis.
« Il ne faut pas fétichiser cet objectif », démine d’emblée Christophe Najdovski, adjoint à la maire chargé des espaces verts. D’ailleurs, il ne cache pas que ce seuil a été choisi pour le symbole, en équivalence au nombre de nouveau-nés attendus à Paris pendant ces six ans, « dans l’idée qu’on ait un arbre planté pour chaque naissance ». « C’est avant tout un objectif de mobilisation, nous arriverons peut-être à 150 000 au final », temporise l’élu du 13e arrondissement, rappelant que Paris compte actuellement 200 000 arbres intra-muros.
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