Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

La rave-party en Lozère en cours de démantèlement, 652 verbalisations

juillet 14, 2025

Droits de douane : derrière les menaces de Donald Trump, des dommages réels à l’économie

juillet 14, 2025

Lenny Martinez, l’héritier à pois du 14-Juillet sur le Tour de France

juillet 14, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juillet 14, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Politique
Politique

A Paris, la justice valide l’interdiction d’une manifestation antifasciste, mais autorise celle d’un groupe néofasciste

Espace PressePar Espace Pressemai 9, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Le tribunal administratif de Paris a confirmé, vendredi 9 mai, l’interdiction d’une « manifestation antifasciste et antiraciste », comme demandé par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez. Elle était prévue samedi dans la capitale et le collectif Urgence Palestine, notamment, devait y participer.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les motivations parfois vagues du gouvernement pour justifier la dissolution du collectif Urgence Palestine

Un juge des référés du tribunal a en revanche suspendu l’interdiction d’une manifestation à l’appel du Comité du 9 mai, un groupe néofasciste de l’ultradroite. Il a également suspendu celle d’un rassemblement prévu, le même jour, place du Panthéon, à l’appel de l’Union syndicale Solidaires, qui a pour mot d’ordre de « dénoncer la manifestation du Comité du 9 mai ».

Selon un communiqué du tribunal administratif, le juge des référés a estimé que l’interdiction de la manifestation « antifasciste et antiraciste » n’était « pas manifestement illégale ».

Il a notamment argué que cette contre-manifestation était prévue sur le même parcours que la manifestation organisée par le Comité du 9 mai et « aurait conduit à mêler les participants à chacune de ces manifestations dont les antagonismes idéologiques sont forts ». Le juge a également « tenu compte du fait que des membres des organisations ayant soutenu la manifestation avaient commis des actes de violence par le passé ».

Le même juge a en revanche considéré que l’interdiction des deux autres manifestations − aux termes d’arrêtés publiés mercredi par la préfecture de police de Paris − portait « une atteinte manifestement illégale à la liberté de manifestation ».

Un rassemblement statique au Panthéon autorisé

Concernant la manifestation du Comité du 9 mai, le juge a relevé que « la même manifestation organisée l’année dernière n’avait donné lieu à aucune poursuite de manifestants en raison d’une dissimulation illicite de leurs visages ou de propos constitutifs d’appel à la haine ou à la discrimination ».

Le Comité du 9 mai manifeste tous les ans pour l’anniversaire de la mort d’un militant d’extrême droite, Sébastien Deyzieu, mort accidentellement en 1994. Ce jeune militant de l’Œuvre française, groupuscule pétainiste et antisémite, chuta d’un toit le 7 mai 1994 lors d’une poursuite avec les forces de l’ordre à l’occasion d’une manifestation convoquée « contre l’impérialisme américain » interdite par la préfecture.

Newsletter

« La revue du Monde »

Chaque week-end, la rédaction sélectionne les articles de la semaine qu’il ne fallait pas manquer

S’inscrire

Le juge administratif a estimé que les risques de heurts avec des contre-manifestants n’étaient « pas établis » dans la mesure où le rassemblement statique, dénommé « village antifasciste » avait lieu à 1,2 kilomètre du parcours, place du Panthéon. Laurent Nuñez, qui évoquait des risques de troubles à l’ordre public, n’a pas justifié selon le tribunal administratif que les organisateurs de ce rassemblement statique ont été impliqués par le passé dans des actes de violence.

En 2024, déjà, plusieurs centaines de membres du groupuscule Comité du 9 mai, dont les chants nationalistes, les provocations et les tatouages nazis avaient choqué en 2023, avaient pu défiler en toute impunité lors d’une manifestation autorisée par le tribunal administratif.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les néofascistes du Comité du 9 mai défilent à Paris en toute impunité pour leurs 30 ans

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

« Une adaptation en profondeur de notre modèle d’armée est nécessaire »

Politique juillet 14, 2025

Impératif de défense et réalités budgétaires

Politique juillet 14, 2025

Nouvelle-Calédonie : l’accord de Bougival à l’épreuve du terrain

Politique juillet 14, 2025

14-Juillet : un défilé militaire pour montrer la « crédibilité » de l’armée française

Politique juillet 14, 2025

« Les collectivités locales ne peuvent continuer à entretenir un Etat en faillite »

Politique juillet 14, 2025

« Si les mouvements royalistes ont presque disparu, l’ombre du roi continue de hanter notre arène politique »

Politique juillet 14, 2025

« Nous vivons un moment de bascules » : Emmanuel Macron annonce des efforts budgétaires pour la défense

Politique juillet 13, 2025

L’ex-directrice du régime de garantie des salaires subit un nouveau revers judiciaire

Politique juillet 13, 2025

La justice suspend un arrêté de Christian Estrosi limitant les bateaux de croisière près de Nice

Politique juillet 13, 2025

Actualité à la Une

Droits de douane : derrière les menaces de Donald Trump, des dommages réels à l’économie

juillet 14, 2025

Lenny Martinez, l’héritier à pois du 14-Juillet sur le Tour de France

juillet 14, 2025

Voyage aux États-Unis : un nouveau document obligatoire pour obtenir l’autorisation de voyager

juillet 14, 2025

Choix de l'éditeur

Aux Rencontres d’Arles, une fréquentation en hausse et des « images indociles »

juillet 14, 2025

Protection des mineurs : Bruxelles lance un prototype d’application de vérification d’âge des internautes

juillet 14, 2025

Le tournage de « Dorothée cherche l’amour », symbole de la difficile reprise du cinéma français après la seconde guerre mondiale

juillet 14, 2025

les images marquantes d’un défilé pensé comme une « vraie opération militaire »

juillet 14, 2025

La maison de mode italienne Loro Piana, propriété de LVMH, placée sous « administration judiciaire » pour avoir facilité l’exploitation d’ouvriers

juillet 14, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?