Deux personnes à bord minimum. A compter du lundi 3 mars, ce sera la condition à remplir pour emprunter les files de gauche du boulevard périphérique parisien, le matin et le soir, aux heures de pointe, en semaine, mais aussi celles d’une partie de l’A1 et de l’A13. La mise en place de ces voies consacrées au covoiturage et aux transports en commun, pratique qui se déploie progressivement en France, est une petite révolution sur les autoroutes franciliennes. Elles sont un héritage direct des Jeux de Paris 2024.
Dans sa volonté de lutter contre l’autosolisme – sur le périphérique, 82 % des automobilistes roulent seuls – et de réduire les nuisances liées à la voiture, Anne Hidalgo, la maire socialiste, a toujours dit vouloir pérenniser le principe de cette voie réservée, qui l’avait été pour les athlètes durant la compétition. Même discours de l’Etat sur les axes dont il a la charge. Une ultime réunion de concertation s’est tenue, lundi 3 février, avec les communes riveraines du périphérique, en présence de la maire, du préfet de police et du vice-président chargé des transports de la région. Une rencontre similaire avait eu lieu le 21 janvier pour l’A1 et l’A13.
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