Symbole de la résistance à la Russie de Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky est attendu à Paris mercredi 3 septembre pour un dîner à l’Elysée avec Emmanuel Macron. Après plus de trois ans de guerre, le président ukrainien veut pouvoir compter sur son homologue français et sur ses plus proches alliés afin d’arracher, tôt ou tard, un cessez-le-feu, voire un accord de paix permettant à son pays de préserver sa souveraineté, à défaut de récupérer les territoires occupés par l’armée russe.
La perspective de mettre fin au conflit et aux atrocités russes reste chimérique à ce stade. Le Kremlin pousse son avantage sur le terrain militaire, n’ayant à l’esprit que la capitulation de Kiev et sa revanche sur l’Occident. Mais pas à pas, réunion après réunion, coup de fil après coup de fil, ces efforts diplomatiques entre alliés, auxquels Poutine ne participe jamais, paieront-ils ?
Au lendemain du dîner élyséen, Zelensky devait s’entretenir, depuis Paris et, en grande partie en visioconférence, avec les représentants de la « coalition des volontaires » regroupant une trentaine de pays, essentiellement européens, déterminés à soutenir Kiev. Le premier ministre britannique, Keir Starmer, qui coprésidera la réunion, le chancelier allemand, Friedrich Merz, ou la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, devraient être en ligne jeudi matin. Un appel avec Donald Trump est ensuite prévu en début d’après-midi.
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