Après deux années difficiles pour l’immobilier strasbourgeois, « les transactions ont repris ces derniers mois avec des perspectives encourageantes », se réjouit Frédéric Bernhard, gérant de B & H Immobilier et coprésident de la Fnaim du Bas-Rhin. Pour autant, certains agents estiment que le marché immobilier manque d’élan pour une ville comme Strasbourg, huitième ville de France et préfecture du Bas-Rhin.
Les prix élevés dans certains quartiers semblent expliquer en partie cette situation. Les prix sont-ils arrivés à un palier ? « Oui, et ils baissent un peu, même si officiellement ils sont stables », remarque Damien Oswald, président-directeur de l’agence ERA Mathis. Autre raison du manque de tonus de la conjoncture immobilière strasbourgeoise : le retrait massif des investisseurs, avec un marché qui repose désormais uniquement sur l’achat de résidence principale.
De plus, Strasbourg n’attire pas beaucoup d’acheteurs extérieurs : « Les acquéreurs venant d’autres régions disposent majoritairement d’attaches sur place », précise Cécile Franck-Weyhaubt, directrice associée des agences Espaces atypiques Alsace-Lorraine. En outre, les acheteurs prennent plusieurs mois pour visiter, regardent la note du DPE et « tardent à faire une offre », témoigne pour sa part Gael Stürtz, gérant de l’agence qui porte son nom.
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