Le président des Etats-Unis évoque régulièrement la possibilité de sanctions contre les banques et le secteur pétrolier russes, sans s’y engager fermement. Il a aussi suggéré aux pays membres de l’OTAN d’envisager des hausses substantielles des droits de douane visant la Chine, pour qu’elle diminue son soutien à Moscou.
La part de la Russie dans les importations européennes de pétrole est passée de 26 % à 3 %, grâce à la mise en place, dès 2022, d’un embargo sur les produits pétroliers russes. Mais l’oléoduc Droujba (« amitié », en russe) a été provisoirement exempté afin de laisser le temps aux pays d’Europe centrale de trouver de nouvelles solutions.
Dans le détail, deux pays de l’Union européenne consomment encore du pétrole russe : la Hongrie et la Slovaquie, rappelle un diplomate européen au Monde. Ils continuent d’importer du pétrole russe via cet oléoduc, qui a été visé à plusieurs reprises par des frappes ukrainiennes ces dernières semaines.
De son côté, la République tchèque avait annoncé en avril, après 60 millions d’euros d’investissement, ne plus recevoir de pétrole russe, mettant fin à soixante ans de dépendance. La Russie a, de son côté, redirigé une partie de ses ventes de pétrole et de gaz vers d’autres partenaires tels que l’Inde, la Chine et la Turquie.
Jules