Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, assure que son pays reste ouvert au dialogue avec Washington sur le dossier nucléaire, à condition que les Etats-Unis offrent des « garanties contre toute attaque », s’engagent à un « respect mutuel » et reconnaissent des « erreurs ». Il exclut en revanche toute négociation sur le programme balistique iranien, qu’il qualifie de « défensif et dissuasif ».
Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été détruit lors des frappes israélo-américaines menées du 13 au 25 juin. De son côté, Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), déclare que ce programme n’a été retardé que de quelques mois. Quelle est votre évaluation ?
Après l’attaque des Etats-Unis contre des installations sous la supervision de l’AIEA, des dommages graves ont été causés que nous sommes en train d’examiner. Nous sommes dans le droit de demander une indemnisation pour cela. L’affirmation selon laquelle un programme nucléaire pacifique aurait été anéanti ou qu’une nation devrait décider d’y mettre fin, dont les objectifs sont de répondre aux besoins en énergie, en médecine, en pharmacie et en agriculture, relève d’une erreur de calcul.
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