La famille de l’adolescent de 17 ans tué à l’arme blanche, mardi 20 mai, près d’un supermarché de Nogent-sur-Oise, va honorer sa mémoire.
Proches et anonymes sont invités à se rassembler, vendredi 23 mai, pour une marche silencieuse.
C’est un drame qui a endeuillé toute une ville. Famille, amis, habitants et anonymes sont invités à se rassembler, vendredi 23 mai, pour une marche silencieuse en hommage à Hasan H. L’adolescent de 17 ans a été tué à l’arme blanche, mardi 20 mai, à proximité d’un supermarché de Nogent-sur-Oise, dans l’Oise.
« Hasan nous a quittés brutalement, dans des circonstances d’une violence que rien ne peut justifier. En ces temps de chagrin, notre seule volonté est de vivre ce deuil dans la paix, la dignité et le respect de nos traditions », écrit sa famille. « Nous appelons au calme, au respect et à l’apaisement. Faisons nos adieux à Hasan dans la douceur et le silence, sans haine, sans agitation, sans division. »
Faisons nos adieux à Hasan dans la douceur et le silence
Faisons nos adieux à Hasan dans la douceur et le silence
La famille de la victime
« Pour honorer sa mémoire collectivement, nous vous invitons à participer à une marche silencieuse le vendredi 23 mai », annoncent dans un communiqué les proches de la victime, qui sera « rapatriée en Turquie conformément à la volonté de sa famille ». Rendez-vous est donné à 18h devant la place Carnot (côté restaurant) à Creil. Le cortège aura pour destination finale la mairie de Nogent-sur-Oise.
Trois lycéens soupçonnés d’avoir tué Hasan ont été présentés jeudi devant un juge d’instruction en vue d’être mis en examen pour « meurtre en bande organisée ». Agés de 16, 17 et 19 ans, les trois suspects, interpellés rapidement après les faits, ont reconnu en garde à vue leur « implication », expliquant avoir agi en « représailles », a déclaré le procureur Loïc Abrial durant une conférence de presse.
Cette affaire « révèle l’usage d’une très grande violence pour un motif (…) qui apparaît d’une gravité assez faible », a encore estimé le magistrat, évoquant une « banalisation » de la violence chez certains jeunes en âge scolaire.