Carlos Ghosn sera-t-il renvoyé, à l’instar de la ministre de la culture, Rachida Dati, devant le tribunal correctionnel pour « abus de pouvoirs par dirigeant de société », « abus de confiance », « corruption et trafic d’influence actifs », comme l’a requis, en novembre 2024, le Parquet national financier (PNF) ? Selon nos informations, confirmées par une source judiciaire, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a rejeté, jeudi 27 mars, l’ensemble des recours et questions prioritaires de constitutionnalité déposés par l’ex-PDG de Renault-Nissan pour obtenir la nullité du mandat d’arrêt international le visant depuis avril 2023.
Interdit judiciairement de quitter le Liban où il a trouvé refuge en décembre 2019 après sa fuite du Japon, l’homme d’affaires contestait l’idée qu’il ne s’était pas rendu volontairement à une convocation par un magistrat instructeur parisien, désireux de le mettre en examen, dans le dossier Dati. Ses avocats – qui n’ont pas encore réagi – ont par ailleurs échoué à faire valoir une éventuelle prescription des faits qui lui sont reprochés.
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