A l’annonce du verdict, Michel Platini a tapoté nerveusement sur son téléphone portable pour prévenir ses proches. Mardi 25 mars, la cour d’appel extraordinaire de Muttenz (Suisse) a confirmé la relaxe, prononcée en première instance, en 2022, de l’ex-président de l’Union des associations européennes de football (UEFA) et celle de Sepp Blatter, son homologue suisse de la Fédération internationale de football association (FIFA), dans l’affaire du paiement de 2 millions de francs suisses (1,6 million d’euros de l’époque) fait en 2011 au Français.
Comme en première instance, les deux dirigeants déchus sont acquittés des chefs d’« escroquerie », de « gestion déloyale », d’« abus de confiance » et de « faux dans les titres ». « Après un examen approfondi des dossiers, des témoignages et des preuves, le tribunal d’appel a conclu qu’il n’y avait pas d’actes pénalement répréhensibles », a réagi l’avocat de M. Platini, Dominic Nellen.
Le procureur fédéral Thomas Hildbrand avait requis, comme en 2022, vingt mois de prison avec sursis à l’encontre des prévenus. Le magistrat avait une nouvelle fois balayé la thèse de MM. Blatter et Platini selon laquelle ce paiement était un « reliquat de salaires », en vertu d’un « accord oral » scellé par les deux hommes, en 1998, concernant la rémunération du Français comme conseiller du président de la FIFA (1998-2002).
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