Depuis plusieurs années, le gouvernement mise sur la filière bois-énergie pour accélérer la décarbonation de la France. Le nouveau Programme pluriannuel de l’énergie fixe un objectif de 10 à 11 millions de logements chauffés par des équipements individuels au bois d’ici à 2028, contre environ 7,5 millions d’aujourd’hui. Les pouvoirs publics encouragent également le développement des chaufferies utilisant la biomasse, notamment en substitution des chaufferies au fioul ou au gaz.
Revers de la médaille, si le chauffage au bois peut permettre de contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, il constitue, l’hiver, la principale source de pollution de l’air et notamment de particules fines, les plus dangereuses pour la santé, devant le trafic routier ou l’agriculture. La question préoccupe les associations chargées de la surveillance de la qualité de l’air. Dans une lettre ouverte adressée le 24 mars aux ministres de la transition écologique, de la santé et de l’industrie, leur fédération, ATMO France, lance un « appel à la vigilance sur le bois-énergie ».
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