L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER
Après le très beau Rêves, Ours d’or à la Berlinale en février, la « Trilogie d’Oslo » du cinéaste norvégien Dag Johan Haugerud poursuit son chemin dans les salles françaises de manière désordonnée. En attendant Désir, le tout premier volet, le 16 juillet, voici donc Amour, le long-métrage qui conclut de manière enthousiasmante cet ensemble de films tenus par une unité de lieu et de thèmes autour d’histoires à chaque fois singulières. De désordre, il est beaucoup question, sentimental notamment, dans ce conte d’été rohmérien, qui se balade en plein mois d’août entre Oslo, où travaillent Marianne (Andrea Bræin Hovig), urologue, et Tor (Tayo Cittadella Jacobsen), infirmier, et Nesodden, une péninsule paisible située à quelques kilomètres de là.
Film de l’entre-deux, Amour est bercé par les traversées en ferry qui emmènent, de jour comme de nuit, nos deux personnages d’un point à un autre. On les voit dans le cadre professionnel, à l’hôpital, confrontés à des diagnostics difficiles, puis vaquer à leur vie privée en pleine saison des amours. Marianne est invitée par Heidi (Marte Engebrigtsen), une de ses amies qui travaille à la mairie d’Oslo, à passer une soirée chez Ole (Thomas Gullestad), un géologue divorcé installé à Nesodden, qui pourrait lui plaire, mais la soirée est perturbée par Solveig (Marian Saastad Ottesen), l’ex-femme de celui-ci, laissant la rencontre comme suspendue. Au cours de ce mois d’août, d’autres tête-à-tête suivront.
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