- Après la tendance des écrans tactiles dans les voitures, les constructeurs font marche arrière et vont remettre des boutons physiques dans leurs prochains modèles.
- Une décision prise après une annonce de l’agence Euro NCAP, dans un but de sécurité routière.
- Dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », Anicet Mbida revient sur cette décision et sur l’absence des boutons dans certains véhicules.
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Vous en avez marre de ces voitures qui n’ont plus aucun bouton physique, et dans lesquelles il faut sans cesse manœuvrer son écran de bord pour faire les actions les plus basiques ? Rassurez-vous, les boutons font leur retour dans les habitacles de voitures. De nombreux constructeurs automobiles sont en train de faire marche arrière après avoir grandement investi dans le « tout tactile »,
a rapporté Anicet Mbida ce lundi 22 septembre dans « Bonjour ! La Matinale TF1″
. Le journaliste spécialiste des nouvelles technologies a évoqué plusieurs modèles de voitures, dont la Tesla Model 3, qui ne proposent plus du tout de boutons pour le conducteur et le passager avant, pour leur favoriser un « énorme écran tactile »
utilisé pour certaines fonctions cruciales pendant la conduite, comme les clignotants, le levier de vitesse ou les essuie-glaces.
Le constructeur Mercedes a rejoint les rangs de ceux qui ont décidé d’arrêter le tout tactile, comme Volkswagen, Hyundai, Volvo et BMW. Pour ses prochains modèles, la marque allemande a annoncé le retour des boutons physiques sur lesquels on peut appuyer ou que l’on peut tourner. Une décision prise après une annonce de l’agence Euro NCAP, qui note la sécurité des véhicules. L’organisme a en effet révélé qu’à partir de janvier 2026, elle ne donnera plus les fameuses cinq étoiles (sa note maximale) aux véhicules dont les fonctions basiques comme les clignotants ou les essuie-glaces sont uniquement accessibles dans un écran tactile. En cause : la sécurité routière, affectée par les conducteurs qui se démènent avec leurs menus tactiles au lieu de regarder la route.
Un business de boutons physiques déjà existant
En plus de conformer ses futurs modèles aux demandes de l’agence Euro NCAP, les constructeurs automobiles commencent déjà à proposer des moyens d’ajouter des boutons dans sa voiture. C’est le cas de Tesla, selon Anicet Mbida, qui commercialise un levier de vitesse traditionnel que l’on peut accrocher sur son volant. Un service qui n’est cependant pas gratuit, puisqu’il faut 400 euros pour changer un bouton. Il existe également un business de boutons physiques à ajouter soi-même dans sa voiture si celle-ci ne propose qu’un écran. Ils permettent par exemple de régler la température de l’habitacle ou de contrôler l’ouverture du coffre. De quoi vendre encore plus de gadgets, souligne le plateau de la Matinale de TF1.