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après la « guerre de douze jours », les dernières informations et réactions

Espace PressePar Espace Pressejuin 27, 2025
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Les proches des deux Français détenus en Iran dénoncent une « disparition forcée »

Les familles et les avocats des deux Français détenus en Iran depuis trois ans, Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, ont dénoncé vendredi leur « disparition forcée » après le bombardement israélien de lundi à la prison d’Evin, à Téhéran, où ils étaient détenus.

« Nous ignorons tout du sort de Cécile et Jacques, nous ignorons s’ils sont encore vivants, nous ignorons où ils sont », a déclaré lors d’une conférence de presse Noémie Kohler, sœur de Cécile, qui a réclamé « une preuve de vie immédiatement ». « J’ai peur pour la vie de mon père », âgé de 72 ans, a renchéri Anne-Laure Paris, fille de Jacques, qui s’exprimait pour la première fois devant les médias.

Le pouvoir judiciaire iranien a annoncé mardi avoir « transféré » vers d’autres prisons de la province de Téhéran des détenus d’Evin, sans en préciser leur nombre ni leurs identités, au lendemain du bombardement israélien de ce pénitencier de la capitale, qui a fait des morts.

« A l’heure où l’on se parle, Cécile et Jacques, otages d’Etat détenus arbitrairement de façon cruelle et inhumaine en Iran, sont portés disparus. En droit, c’est une disparition forcée », a affirmé l’avocate de leurs familles, Chirinne Ardakani. « Ils peuvent aussi bien avoir été transférés dans une autre prison (…). Ils peuvent être sous des décombres », ou ils pourraient avoir été déplacés « dans des lieux de détention clandestins », a-t-elle poursuivi.

Les autorités françaises ont « eu l’assurance » que les deux Français « n’ont pas été blessés », a annoncé mercredi le ministre délégué au commerce extérieur et des Français de l’étranger, Laurent Saint-Martin. « Cette information vient des autorités iraniennes », ce qui est « loin d’être une garantie », a estimé Noémie Kohler, dont le dernier contact avec sa sœur remonte au 28 mai.

Le point sur le conflit entre Israël et l’Iran vendredi à la mi-journée

  • Le ministre israélien de la défense, Israel Katz, a déclaré à des médias israéliens qu’Israël était prêt à tuer le Guide suprême iranien si l’occasion s’était présentée durant sa guerre de douze jours avec l’Iran.
  • L’Iran a annoncé la tenue samedi à Téhéran des funérailles nationales, qualifiées d’« historiques », en hommage aux hauts gradés et aux scientifiques liés au nucléaire tués lors de la guerre déclenchée par Israël.
  • Le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghtchi, a qualifié jeudi « d’importants » les dégâts causés aux installations nucléaires de son pays. Il a aussi déclaré que le projet de loi portant sur la fin de la coopération de l’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait été voté.
  • L’Iran a affirmé jeudi qu’il n’y avait pas encore de « plan » pour reprendre les négociations sur le nucléaire avec les Etats-Unis, après que le président américain, Donald Trump, a annoncé des discussions « la semaine prochaine ».
  • Le « pire scénario », après les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes, « qui ont une efficacité réelle », serait que l’Iran sorte du traité de non-prolifération, a affirmé jeudi soir Emmanuel Macron.

Sur Le Monde aujourd’hui

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Guerre contre Israël : l’Iran organise samedi des funérailles nationales « historiques »

L’Iran tiendra samedi à Téhéran des funérailles nationales, qualifiées d’« historiques », pour les hauts gradés et les scientifiques liés au nucléaire tués lors de la guerre de douze jours déclenchée par Israël. Les commémorations débuteront à 8 heures, heure locale, dans le centre de la capitale iranienne, sur la célèbre place Enghelab (« révolution »).

« Une brève cérémonie y sera organisée, puis les cortèges des martyrs se rendront (…) place Azadi » (« liberté »), distante de 11 kilomètres, a déclaré vendredi à la télévision d’Etat Mohsen Mahmoudi, un responsable religieux pour la province de Téhéran.

Les frappes israéliennes ont tué d’importants commandants des forces armées, dont des gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ainsi qu’une dizaine de scientifiques du programme nucléaire iranien. Le général Mohammad Bagheri, puissant responsable des forces armées iraniennes, tué au premier jour de la guerre, sera enterré avec sa femme et sa fille, a précisé Mohsen Mahmoudi.

M. Bagheri était le plus haut gradé des forces iraniennes, responsable à la fois de l’armée, du corps des gardiens de la révolution mais aussi du programme de missiles balistiques du pays. Il travaillait directement sous l’autorité du Guide suprême.

Israël était prêt à tuer le guide suprême iranien pendant la guerre, selon le ministre de la défense

Le ministre israélien de la défense, Israel Katz, a déclaré à des médias israéliens qu’Israël était prêt à tuer le guide suprême iranien si l’occasion s’en était présentée durant sa guerre de douze jours avec l’Iran. « S’il avait été dans notre ligne de mire, nous l’aurions éliminé », a déclaré M. Katz jeudi soir à la radio publique israélienne Kan, à propos du guide suprême iranien, Ali Khamenei.

Israël a tenté de l’atteindre mais l’occasion opérationnelle ne s’est pas présentée, a-t-il ajouté. M. Katz a tenu des propos similaires sur deux chaînes de télévision israéliennes Channel 12 et Channel 13. Israël n’a pas été en mesure de localiser l’ayatollah Khamenei, a précisé le ministre : il « s’est enfoncé très profondément sous terre (…), ce qui fait qu’en fin de compte, ce n’était pas réaliste », a-t-il dit à la radio publique.

Pendant la guerre, M. Katz avait affirmé qu’Ali Khamenei ne pouvait « pas continuer à exister ». Il a toutefois précisé à Channel 13 qu’Israël ne poursuivait plus le projet de le tuer, car « il y a une différence entre avant et après le cessez-le-feu ».

M. Katz a affirmé qu’Israël conservait sa supériorité aérienne sur l’Iran et était prêt à frapper de nouveau pour parer aux menaces de son ennemi juré. M. Katz a admis qu’Israël ne connaissait pas l’emplacement des stocks d’uranium enrichi iranien, mais a affirmé que les frappes sur les sites nucléaires avaient détruit les capacités d’enrichissement de Téhéran. « Le matériau en lui-même n’était pas censé être neutralisé », a-t-il déclaré à Channel 12.

« Nous avons neutralisé les capacités nucléaires et de développement de missiles de l’Iran, et détruit toutes les usines de fabrication de missiles », a-t-il ajouté. En théorie, l’Iran aurait besoin de « longues années » pour reconstituer ses capacités, « mais nous ne le permettrons pas », a-t-il dit.

Pour le chef d’état-major de l’armée israélienne, l’attaque contre l’Iran représente un « moment-clé pour Israël, les juifs et le monde »

« L’opération “Rising Lion” [l’attaque d’Israël contre l’Iran déclenchée le 13 juin] restera dans l’histoire comme l’une des opérations les plus audacieuses et réussies d’Israël », a déclaré le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, dans une vidéo diffusée sur X, disant y voir un « moment-clé pour Israël, les juifs et le monde ».

L’opération a été lancée « pour affronter une menace existentielle » pour Israël, selon lui. Elle a « fait reculer » le programme nucléaire de Téhéran, ses capacités de lancement de missiles balistiques, et permis d’éliminer plusieurs hauts gradés et scientifiques iraniens qui selon lui « mènent les efforts pour détruire Israël ».

L’opération, a-t-il rappelé, a été conduite en « contact rapproché » avec les Etats-Unis, avec qui Israël partage le « désir commun de parvenir à la stabilité dans la région ».

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Emmanuel Macron affirme que le « pire scénario » serait que l’Iran sorte du traité de non-prolifération nucléaire

Le « pire scénario », après les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes « qui ont une efficacité réelle », serait que l’Iran sorte du traité de non-prolifération, a affirmé jeudi soir Emmanuel Macron.

Ce serait « une dérive et un affaiblissement collectif », a déclaré le président français devant la presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles. Pour « préserver le traité de non-prolifération », il a annoncé son intention de parler « dans les prochains jours » avec chacun des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, à commencer par le président américain, Donald Trump, avec lequel il s’est entretenu jeudi.

Appel Trump-Macron sur l’Ukraine et le Proche-Orient après les tensions du G7

Emmanuel Macron et Donald Trump se sont entretenus jeudi « pour évoquer la situation en Ukraine et au Proche-Orient », lors d’un appel téléphonique qui survient une dizaine de jours après des tensions publiques entre les deux dirigeants au sommet du G7.

C’est le président des Etats-Unis qui a appelé son homologue français « en marge du Conseil européen » réuni à Bruxelles, a précisé la présidence française. « Ils ont décidé de rester en étroite coordination sur ces dossiers », a-t-on ajouté de même source.

Emmanuel Macron, qui affiche volontiers une certaine complicité avec Donald Trump, et assure lui parler plusieurs fois par semaine, avait été publiquement critiqué à la mi-juin par le milliardaire républicain. Ce dernier avait quitté prématurément le sommet du G7 au Canada, et le Français avait expliqué que l’Américain allait travailler à « un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran », alors en pleine guerre.

« Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien », avait taclé Donald Trump, assurant que son départ n’avait « rien à voir avec un cessez-le-feu » mais était lié à quelque chose de « beaucoup plus gros ». Cinq jours plus tard, les Etats-Unis bombardaient trois sites du programme nucléaire iranien, avant d’obtenir un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran.

Le président français avait ensuite affirmé qu’il prévoyait de rencontrer « en tête à tête » son homologue américain mardi ou mercredi à La Haye, où s’est tenu un sommet de l’OTAN, mais l’entretien bilatéral n’a pas eu lieu, alimentant les spéculations sur une brouille durable.

Le 26/06 à 22:52 Vos questions

aucune nouvelle information sur la situation pour les prisonniers à Evin ? comment vont les deux français détenus à Evin, Cécile Kohler et Jacques Paris ?

Marine

Merci pour votre message. Aucun bilan officiel n’a été établi après les frappes israéliennes contre le centre pénitentiaire de Téhéran, qui accueillait notamment les prisonniers politiques. En revanche, le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot a confirmé que deux Français emprisonnés à Evin, Cécile Kohler et Jacques Paris, n’avaient pas été blessés.

Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à lire l’article ci-dessous.

L’Iran qualifie « d’importants » les dégâts sur les sites nucléaires après douze jours de guerre

Le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghtchi, a qualifié « d’importants » les dégâts causés aux installations nucléaires de son pays par la guerre de douze jours avec Israël, précisant que Téhéran avait commencé à évaluer l’impact du conflit.

« Les experts de l’Organisation de l’énergie atomique [iranienne] procèdent actuellement à une évaluation détaillée des dégâts », a-t-il déclaré à la télévision publique, ajoutant que « la discussion pour exiger des réparations pour les dommages causés » figurait désormais en bonne place dans l’agenda du gouvernement.

Le ministre des affaires étrangères iranien affirme que la suspension de la coopération de l’Iran avec l’AIEA ne fait « aucun doute »

Abbas Araghtchi, le ministre des affaires étrangères iranien, a déclaré à la télévision d’Etat que le projet de loi portant sur la fin de la coopération de l’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait été voté – le Conseil des gardiens, organe chargé d’examiner la législation en Iran, avait annoncé jeudi l’approbation de ce projet de loi.

Le ministre rappelle, selon des propos rapportés par l’agence de presse iranienne IRNA, qu’il n’y a « aucun doute » sur la mise en œuvre de ce projet qui est désormais « une loi ». Selon M. Araghtchi, cette décision a été motivée par le fait que l’AIEA n’a pas condamné les attaques israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes. « Pourtant, le droit international est très clair : une attaque contre des installations nucléaires est un crime impardonnable, et ce crime s’est produit, pas une fois mais à plusieurs reprises », dit-il encore.

« A partir de maintenant, notre relation avec l’AIEA prendra une nouvelle forme. La loi adoptée par le Parlement définit clairement le cadre, mais ne ferme pas complètement la porte : elle laisse à la discrétion du Conseil suprême de sécurité nationale le soin de prendre les décisions finales », conclut le ministre.

L’Iran dit qu’il n’y a pas encore de « plan » pour reprendre les négociations avec les Etats-Unis et se dit « prêt à discuter » avec les Européens

L’Iran a affirmé jeudi qu’il n’y avait pas encore de « plan » pour reprendre les négociations sur le nucléaire avec les Etats-Unis, après que le président américain, Donald Trump, a annoncé des discussions « la semaine prochaine ».

« Les spéculations sur la reprise des négociations ne doivent pas être prises au sérieux. Je voudrais dire clairement qu’aucun accord ou arrangement n’a été conclu en vue de commencer de nouvelles négociations. Il n’y a pas encore de plan pour commencer des négociations », a déclaré le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, à la télévision d’Etat.

Il a aussi ajouté, selon des propos rapportés par l’agence de presse iranienne IRNA, que l’Europe avait été écartée des discussions, par le fait des Etats-Unis. « Cela n’a pas plu à l’Europe – cela l’a humiliée. Et cette humiliation ne s’est pas limitée à l’Iran : elle s’est aussi produite sur la question ukrainienne, un sujet pourtant central pour la sécurité européenne. Là encore, l’Europe a été écartée, tandis que les discussions se tenaient entre la Russie, l’Ukraine et les Etats-Unis. Les Européens cherchent peut-être aujourd’hui à compenser cette mise à l’écart et à revenir dans le jeu. De notre côté, nous n’avons aucun problème à discuter avec eux. S’ils peuvent jouer un rôle constructif, nous n’y voyons pas d’objection », a-t-il affirmé.

Le 26/06 à 21:00 À retenir

Ce qu’il faut retenir, jeudi 26 juin à 21 heures

  • La Maison Blanche a estimé jeudi que les déclarations du Guide suprême iranien avaient pour objectif de « sauver la face », après que l’ayatollah Ali Khamenei a minimisé l’impact des frappes américaines sur le programme nucléaire de Téhéran dans une vidéo.
  • Auparavant, l’ayatollah Khamenei avait salué la « victoire » de l’Iran après le cessez-le-feu avec Israël, disant avoir infligé une « gifle cinglante » aux Etats-Unis. Il a estimé que Donald Trump avait « exagéré » l’impact des frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes, ne les jugeant « nullement importantes ».
  • Donald Trump a affirmé jeudi que « rien n’[avait] été évacué » des sites nucléaires iraniens avant les frappes américaines, après que son administration a réfuté l’hypothèse que l’Iran ait déplacé son uranium hautement enrichi. Dans la foulée, le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a défendu jeudi le « succès historique » de ces frappes.
  • L’Iran a approuvé un projet de loi suspendant sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Voyant un « très mauvais signal », l’Allemagne a appelé jeudi Téhéran à ne pas suspendre cette coopération, et la France l’a exhorté à reprendre « sans délai la voie du dialogue » et la coopération avec l’agence onusienne basée à Vienne.
  • Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dit jeudi soir voir une occasion « d’élargir les accords de paix » d’Israël après la guerre avec l’Iran. « Nous avons combattu avec détermination contre l’Iran, et nous avons obtenu une grande victoire. (…) Avec la libération de nos otages et la défaite du Hamas, une opportunité s’offre à nous à ne pas manquer. Il ne faut pas perdre un seul jour », a-t-il jugé.

La Maison Blanche estime que les déclarations du Guide suprême iranien visent à « sauver la face »

« Nous avons vu la vidéo de l’ayatollah [Khamenei], et quand vous avez un régime totalitaire, vous devez sauver la face », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, au cours d’un point presse jeudi, en référence à la première apparition du Guide suprême iranien depuis le cessez-le-feu avec Israël entré en vigueur mardi après douze jours de guerre.

Benyamin Nétanyahou voit une occasion « d’élargir les accords de paix » d’Israël après la guerre avec l’Iran

Dans une vidéo publiée sur Telegram, Benyamin Nétanyahou a dit voir une occasion « d’élargir les accords de paix » d’Israël après la guerre avec l’Iran. « Nous avons combattu avec acharnement contre l’Iran et remporté une grande victoire. Cette victoire ouvre la voie pour élargir de manière spectaculaire les accords de paix. Nous y travaillons d’arrache-pied. Avec la libération de nos otages et la défaite du Hamas, une opportunité s’offre à nous à ne pas manquer. Il ne faut pas perdre un seul jour », considère le premier ministre israélien.

En 2020, les accords d’Abraham, parrainés par Donald Trump lors de son premier mandat à la Maison Blanche, ont mené à la normalisation des relations entre Israël et trois pays arabes : les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc.

Avant la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, l’Arabie saoudite avait entamé des discussions avec Washington incluant le projet d’une normalisation avec Israël, en échange d’un accord de sécurité et d’un soutien à son programme nucléaire civil. Mais elle a conditionné depuis une telle démarche à l’établissement d’un Etat palestinien, rejeté par Israël, éloignant la perspective d’un accord dans le contexte actuel.

Téhéran dit que Bakou lui a assuré ne pas avoir autorisé Israël dans son espace aérien

La présidence iranienne a déclaré jeudi que l’Azerbaïdjan lui avait assuré qu’il n’avait pas autorisé Israël à utiliser son espace aérien pour frapper la République islamique pendant leur « guerre de douze jours ». Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a tenu ces propos lors d’un appel téléphonique avec son homologue iranien, Massoud Pezeshkian, selon un communiqué de la présidence iranienne.

Une guerre marquée par des échanges quotidiens de tirs a opposé l’Iran et Israël pendant douze jours, après l’attaque lancée par ce dernier le 13 juin, qui a frappé des installations nucléaires et militaires iraniennes et tué des scientifiques nucléaires et haut gradés. Un cessez-le-feu est entré en vigueur mardi 24 juin.

Selon ses services, M. Pezeshkian a demandé à l’Azerbaïdjan d’enquêter sur des informations faisant état du lancement par Israël de « drones et de micro-aéronefs d’agression dans le ciel iranien à travers l’espace aérien » de ce pays. M. Aliev a démenti ces informations, assurant que le « gouvernement azerbaïdjanais ne permettrait en aucun cas que son ciel soit utilisé contre le pays ami et frère qu’est la République islamique d’Iran », ajoute le communiqué iranien.

Bakou n’a pas relaté cet échange dans son compte rendu de la conversation entre les deux présidents. Au lendemain de l’attaque israélienne, Bakou avait assuré Téhéran qu’il ne permettrait pas que son territoire soit utilisé pour des attaques contre « des pays tiers, y compris l’Iran, pays ami ». Téhéran a déjà exprimé des craintes que le territoire azerbaïdjanais ne soit utilisé par Israël, l’un des principaux fournisseurs d’armes de Bakou, pour des attaques contre l’Iran.

Le Pentagone défend le « succès » des frappes américaines en Iran et s’en prend aux médias

Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a défendu jeudi le « succès historique » des frappes américaines en Iran, déjà revendiqué par Donald Trump, s’en prenant dans le même temps aux médias qui l’ont questionné sur la base d’un rapport préliminaire du renseignement américain.

« On parle beaucoup de ce qui s’est passé ou pas. Faites un pas de recul : grâce à une action militaire décisive, le président Trump a créé les conditions pour mettre fin à la guerre. En décimant, anéantissant, détruisant − choisissez le mot − les capacités nucléaires iraniennes », a martelé Pete Hegseth au cours d’une conférence de presse convoquée au Pentagone, aux côtés du chef d’état-major des armées, le général Dan Caine.

Des médias américains ont fait état mardi d’un rapport préliminaire du renseignement américain établissant que les frappes contre l’Iran décidées par Donald Trump ont retardé son programme nucléaire de quelques mois, sans le détruire complètement, contrairement à ce qu’a affirmé à plusieurs reprises le président américain.

« En cherchant des scandales en permanence, (…) vous passez à côté de moments historiques », a déploré Pete Hegseth, en mettant en cause directement le parterre des journalistes présents devant lui. « Nous sommes ici pour clarifier ce dont ces armes sont capables, et toute personne avec deux yeux, deux oreilles et un cerveau peut reconnaître qu’une puissance de feu telle va avoir un effet dévastateur », a-t-il encore argumenté.

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