Le Kremlin dit que des « questions restent en suspens » avant de pouvoir conclure une trêve avec Kiev ; Emmanuel Macron presse la Russie de le faire
« [Vladimir] Poutine soutient un accord de cessez-le-feu, mais avant cela toute une série de questions reste en suspens (…). C’est lié à l’incapacité du régime de Kiev à contrôler plusieurs groupes extrémistes (…) et aux projets d’une militarisation ultérieure » de l’Ukraine, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien devant la presse.
Les dates précises des prochains pourparlers entre la Russie et les Etats-Unis n’ont, par ailleurs, pas encore été déterminées, a poursuivi M. Peskov.
Au même moment, lors d’une visite au Caire, en Egypte, Emmanuel Macron a jugé « urgent que la Russie cesse les faux-semblants et les tactiques dilatoires et accepte le cessez-le-feu sans conditions » proposé par Donald Trump.
« Cela fait presque un mois que non seulement la Russie y oppose une fin de non-recevoir, mais aussi qu’elle accroît les bombardements contre les civils avec encore des pertes tragiques il y a quelques jours, en Ukraine », a déclaré le président français.
« Nous soutenons l’objectif de mettre fin à la guerre, objectif poursuivi par le président Trump, et nous souhaitons une paix solide et durable qui garantisse, vous le savez, la sécurité de l’Ukraine et celle de tous les Européens », a-t-il ajouté.
« C’est pourquoi il est désormais urgent que la Russie cesse les faux-semblants et les tactiques dilatoires et accepte le cessez-le-feu sans conditions qui a été la proposition du président Trump, proposition agréée par le président Zelensky à Djedda le 11 mars », a-t-il poursuivi.