
Après un été marqué par les habituelles fermetures de lits à l’hôpital, mais aussi par deux épisodes de canicule d’ampleur, et à la veille d’une rentrée sociale qui s’annonce périlleuse, aussi, dans les établissements de santé, l’heure est à « jauger » l’état des services d’urgence, portes d’entrée de l’hôpital en tension. Cela d’autant que des mots d’ordre d’appel à la grève résonnent depuis août, déjà, au sein de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et de ses 38 hôpitaux.
La photographie statistique de la situation aux urgences dévoilée par la Fédération hospitalière de France (FHF), mardi 2 septembre, est en demi-teinte : la majorité des 277 sites qui ont répondu à l’« enquête flash » menée, en août, ont jugé la situation aux urgences, par rapport à l’été 2024, soit stable (50 %), soit en dégradation (30 %), 20 % l’estimant en amélioration. Interrogés sur le niveau d’activité, ils l’ont majoritairement jugé en hausse (47 %) ou stable (44 %), seulement 9 % l’estimant à la baisse. L’accès aux lits d’hospitalisation est stable pour 57 % des répondants, quand il s’est dégradé pour 25 % d’entre eux, mais amélioré pour 18 %.
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