Avant le prochain échange d’otages israéliens prévu samedi 1ᵉʳ février, une femme devrait être libérée par le Hamas.
Âgée de 29 ans, elle s’appelle Arbel Yehud.
Sa libération a fait l’objet de tractations spécifiques dans l’accord de cessez-le-feu.
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Un accord de trêve à Gaza enfin trouvé
Israël exigeait sa libération au plus vite. Selon des sources palestiniennes à l’AFP, Arbel Yehud, retenue par le Hamas depuis le 7-Octobre 2023, devrait rentrer chez elle avant le prochain échange d’otages, prévu le samedi 1ᵉʳ février. En échange, 30 prisonniers palestiniens seront libérés par Tel Aviv.
Elle serait en bonne santé physique
Un responsable du Jihad islamique, allié du Hamas à Gaza, a assuré qu’elle « serait libérée avant le prochain accord d’échange », soulignant des « efforts intensifs des médiateurs » qataris et égyptiens. Une autre source proche du dossier a indiqué, elle aussi sous couvert d’anonymat, que « la crise avait été résolue » et que la jeune femme, déjà décrite comme en bonne santé, serait libre « vraisemblablement vendredi ». Le bureau du Premier ministre israélien, interrogé par l’AFP, n’avait pas fait de commentaires dans l’immédiat.
L’accord de trêve, entré en vigueur il y a une semaine, prévoit la libération en six semaines de 33 otages, notamment les femmes et les hommes âgés de plus de 50 ans ou en mauvaise condition physique, en échange de la sortie de 1900 détenus palestiniens des prisons israéliennes.
Sept jeunes femmes ont déjà été libérées dont quatre soldates samedi, alors qu’Arbel Yehud, 29 ans, enlevée avec son compagnon dans leur domicile du kibboutz Nir Oz (sud), est toujours retenue captive à Gaza.
Dimanche matin, le bureau du Premier ministre israélien a accusé le mouvement islamiste palestinien de deux violations de l’accord. Il a argué qu’Arbel Yehud, une otage civile, n’avait « pas été libérée » samedi, alors qu’elle était jugée prioritaire, et que la « liste du statut » des otages — morts ou vivants — n’avait « pas été soumise » comme il l’exigeait. Israël a décidé en retour d’empêcher le retour de dizaines de milliers de déplacés vers le nord de la bande de Gaza dévastée par la guerre, tant que ces questions ne seront pas résolues. Le Hamas a lui-même accusé Israël d’être responsable du blocage.