Une voiture a foncé dans la foule ce lundi dans la ville de Mannheim, dans le sud-ouest de l’Allemagne.
Deux personnes ont été tuées et plusieurs blessés graves sont à déplorer.
Le suspect, un Allemand de 40 ans qui s’est servi de son véhicule « comme d’une arme », a été interpellé.
L’Allemagne à nouveau endeuillée. Ce lundi, un automobiliste a percuté des piétons dans le centre de Mannheim, une ville de plus de 300.000 habitants de l’ouest du pays, faisant deux morts et plusieurs blessés graves. Rapidement interpellé, le suspect est un Allemand de 40 ans, ont annoncé les autorités du Land du Bade-Wurtemberg.
« Cet acte s’inscrit dans plusieurs crimes récents où une automobile a été utilisée comme une arme », a indiqué le ministre régional de l’Intérieur, Thomas Strobl, selon qui il n’existe « aucun indice d’un fond extrémiste ou religieux » dans cet acte dont la motivation « pourrait être liée à la personne de l’auteur ». Quelques instants plus tard, le procureur a fait savoir que « des indices concrets d’une maladie psychique chez l’auteur » orientaient l’enquête « sur cet aspect ».
Un acte de violence insensé
Un acte de violence insensé
Olaf Scholz
Le drame survient dans un climat très lourd en Allemagne, où deux attaques à la voiture bélier ont été commises depuis décembre. La police est cette semaine en alerte en raison des festivités de carnaval qui donnent lieu à d’importants rassemblements publics. Un marché de forains se tenait sur la place de Mannheim où l’automobiliste a percuté « un groupe de personnes », aux alentours de 12h15.
Le secteur a été bouclé, les enquêteurs étant déployés sur toute la zone à la recherche d’indices. Selon des images diffusées par les chaînes de télévision allemandes, Ils examinaient notamment une voiture noire, de marque Ford, à la partie avant endommagée.
Dans un message sur le réseau social X, le chancelier allemand Olaf Scholz a déploré un « acte de violence insensé », tandis que son futur successeur Friedrich Merz a eppelé à « tout faire pour empêcher de tels actes ». « L’Allemagne doit redevenir un pays sûr », a souligné le dirigeant conservateur, vainqueur des élections législatives fin février, assurant y travailler « avec toute la détermination nécessaire ».