Le Cachemire indien a connu, mardi 22 avril, l’une de ses plus sanguinaires attaques contre des civils. L’attentat s’est produit à 6 kilomètres de la ville de Pahalgam, en début d’après-midi. Des hommes armés auraient surgi des forêts denses pour ouvrir le feu sur des touristes dans la verte prairie de la vallée de Baisaran, entourée de montagnes enneigées, surnommée la « petite Suisse du Cachemire ». Une destination très fréquentée par les touristes et randonneurs, accessible uniquement à pied ou à dos de poney.
Au moins 26 touristes, en majorité indiens, selon un bilan provisoire, ont été tués. Des victimes grièvement blessées ont été transportées par hélicoptère dans des hôpitaux, le terrain accidenté compliquant les opérations de secours.
« Cette attaque est bien plus importante que tout ce que nous avons vu ces dernières années contre des civils », a déploré le chef du gouvernement régional, Omar Abdullah. Il y a quelques jours à peine, le ministre de l’Intérieur, Amit Shah, concluant une visite de trois jours au Jammu-et-Cachemire, s’était targué d’avoir réduit à néant le terrorisme dans cette région. « Grâce aux efforts soutenus et coordonnés du gouvernement Modi, tout l’écosystème terroriste nourri par des éléments hostiles à notre pays au Jammu-et-Cachemire a été démantelé », s’était-il vanté. Le ministre de l’intérieur a atterri à Srinagar, mardi soir, pour une réunion d’urgence sur la sécurité.
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