La réalisatrice américano-russe Julia Loktev, née à Saint-Pétersbourg (Russie), en 1969, est de retour au Cinéma du réel, à Paris, dont la 47e édition a lieu du 22 au 29 mars et se tient, en raison de la fermeture des salles du Centre Pompidou, dans quatre cinémas : L’Arlequin (6e arrondissement), Reflet Médicis (5e), Saint-André-des-Arts (6e) et Christine Cinéma Club (6e). Outre la compétition et des séances spéciales, sur lesquelles nous reviendrons, le festival accueille quatre cinéastes dont l’œuvre fait écho au désastre du monde, le Chinois Wang Bing, le Japonais Ryusuke Hamaguchi, le Libanais Ghassan Salhab, et Julia Loktev.
En 1978, à l’âge de 9 ans, Julia Loktev quittait, avec ses parents, l’Union soviétique pour rejoindre les Etats-Unis. Devenue vidéaste et cinéaste (son long-métrage Day Night Day Night a été présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes, en 2006), elle vit à New York depuis plus de vingt ans. Elle a reçu le Grand Prix du Cinéma du réel en 1998 pour Moment of Impact, sur la vie bouleversée de ses proches à la suite d’un terrible accident survenu à son père.
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