Le spectaculaire épisode équestre des Jeux olympiques et paralympiques sur le site du château de Versailles a été l’occasion de mettre en lumière la place du cheval et de la civilisation équestre en Europe grâce à une riche exposition, « Cheval en majesté », qu’a ponctuée, dans la Cour royale, la présentation de Zeus, le cheval métallique qui a illuminé la cérémonie d’ouverture.
C’est désormais à Ecouen (Val-d’Oise), au Musée national de la Renaissance, que se décline l’évocation de l’animal. On y voit le pouvoir royal convoquer, en les renouvelant, l’imaginaire antique et l’idéal chevaleresque, pour inventer, à la fin du règne de François Ier, un type inédit de portrait du monarque, seul sur un destrier au « trot piaffé », celui des parades, sans lien avec le champ de bataille – même si le roi revêt une armure, dont les derniers Valois se dispenseront. C’est là le fruit d’une évolution récente.
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