Combien faut-il de Horaces pour faire fonctionner un rétroprojecteur ? Sept membres de ce club top secret, regroupant les cerveaux les plus affûtés qui conseillent Marine Le Pen, étaient réunis vendredi 16 mai à Paris pour leur première conférence de presse en dix ans d’existence. « Les Horaces passent de l’ombre à la lumière », promettait le communiqué envoyé aux journalistes.
Dans une salle de réunion de la Société des ingénieurs et scientifiques de France, au deuxième étage d’un immeuble anonyme du quartier des Champs-Elysées, les parlementaires européens André Rougé et Christophe Bay, à l’origine de la création du cercle, ont rassemblé cinq membres du groupe enfin prêts à sortir du bois. En réalité, des élus qui ont déjà franchi le pas depuis plusieurs mois, comme les députés Matthias Renault (Somme) et Guillaume Bigot (Territoire de Belfort), ou leurs collègues à Bruxelles, Pascale Piera et Alexandre Varaut. Au-dessus de leur tête, un écran de projection alterne péniblement entre un message d’erreur et les images de leur site Internet flambant neuf.
Il vous reste 79.83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.