La tour Eiffel s’est drapée de bleu, dimanche 30 mars, pour lancer l’événement. Pendant deux jours, en prélude à la grande conférence des Nations unies sur l’océan qui se tiendra à Nice en juin, le sommet SOS Océan a réuni à Paris un panel international de scientifiques, de représentants associatifs et de personnalités politiques.
Fil rouge des deux journées : la gravité de l’état de l’océan, soumis à la pollution et au changement climatique. Un manifeste ambitieux, appelant la communauté internationale à prendre les décisions « les plus protectrices et régénératrices pour le vivant et les écosystèmes marins », a été rendu public. « L’océan, on le connaît très mal. Il faut qu’on ait un minimum d’humilité, qu’on reconnaisse qu’on ne sait pas tout », explique l’ancien président du Muséum national d’histoire naturelle Bruno David, qui a mené avec la chercheuse Françoise Gaill, à la demande d’Emmanuel Macron, une expertise collective internationale sur les risques concernant l’exploitation des grands fonds marins convoités par l’industrie minière.
Tensions grandissantes avec des pêcheurs
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