- Vingt-quatre personnes ont été piquées le week-end dernier par des abeilles à Aurillac (Cantal).
- Les insectes étaient dans une ruche sur le toit d’un hôtel du centre-ville.
- Trois personnes ont été hospitalisées dans un état très grave.
Un événement exceptionnel et des mesures prises sans attendre avec le retrait quasi immédiat des ruches. Dimanche matin, trois personnes, dont une octogénaire qui a été victime d’un « choc cardiaque »
, ont été hospitalisées en urgence absolue suite à une virulente attaque d’abeilles dans le centre-ville d’Aurillac.
Au total, 24 personnes ont été piquées, pour certaines à plusieurs dizaines de reprises par ces abeilles, hôtes d’une ruche située sur le toit d’un hôtel du centre-ville : le Grand hôtel de Bordeaux. Selon les informations de TF1-LCI, deux personnes sont ce lundi matin dans un état stable tandis que l’octogénaire est toujours sous une surveillance particulière.
Les raisons de l’attaque pour l’heure inconnues
Interrogé par la rédaction de TF1, le maire d’Aurillac Pierre Mathonier, explique ce lundi sur notre antenne que le rucher, propriété d’un apiculteur et posé sur le toit depuis plus de dix ans, n’avait jamais posé de problème auparavant. Selon lui, c’est l’apiculteur qui a pris la décision de retirer les ruches du toit de l’hôtel « face à la situation de danger ». « Le comportement atypique, l’agressivité de ces abeilles font qu’il a préféré les retirer par sécurité »
indique l’édile.
Pourquoi ces abeilles ont-elles subitement attaqué des humains ? La question reste sans réponse. « L’apiculteur ne s’explique pas le comportement agressif. Il peut y avoir plusieurs hypothèses : la météo, mais aussi la présence de frelons asiatiques qui ont perturbé le fonctionnement des abeilles et qui ont mis sur un mode agressif ces insectes qui auraient voulu protéger la ruche, et qui ont agressé tous azimuts la population à proximité »,
envisage-t-il.
Une enquête a été ouverte pour tenter de comprendre les raisons de cette attaque.