Depuis l’élection de Donald Trump et les multiples apparitions, souvent controversées, d’Elon Musk à ses côtés, le marché du véhicule électrique en Europe marque le pas, très hésitant. L’effet Tesla, qui subit une forme de boycott, avec voitures incendiées et concessions stigmatisées, pèse. En France, il s’était vendu 6 298 Tesla (Model 3 et Model Y) en janvier et février 2024. Il ne s’en est écoulé que 3 507 sur les deux premiers mois de l’année. En deux mois, en 2024, Renault a vendu 2 678 Mégane électriques, fabriquées à Douai (Nord), il ne s’en est immatriculé que 1 260 sur les deux premiers mois de 2025. Au-delà de Tesla, le climatoscepticisme du président américain affecte-t-il tout le marché de l’électrique ?
Il faut se garder de toute conclusion rapide. Premièrement, la dépression du marché automobile ne concerne pas les seules « wattures » (contraction de watt et voitures). Le blues est général. Depuis le début de l’année, le marché français est en recul de 3,3 % si l’on suit les immatriculations, avec 256 241 voitures vendues contre 264 880 un an plus tôt, en janvier et février. Et aucun retournement ne se profile.
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