Dans la continuité de sa politique antimigratoire, Donald Trump a signé, le 4 juillet, une loi instaurant une taxe sur les transferts de fonds vers l’étranger. Voté la veille par la Chambre des représentants (218 voix pour, 214 contre), le texte devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2026, mais avec un taux abaissé à 1 % par le Sénat au lieu des 3,5 % souhaités par ses initiateurs, le député républicain Kevin Hern appuyé du sénateur J. D. Vance, devenu entre-temps vice-président des Etats-Unis.
Selon une estimation réalisée par le média américain Politico, cette taxe pourrait générer 10 milliards de dollars (environ 8,5 milliards d’euros) de recettes pour les autorités fédérales. La Maison Blanche n’a pas détaillé la manière dont les fonds seront alloués, mais, selon la présidence américaine, le but recherché est d’« empêcher les immigrés en situation irrégulière de bénéficier de crédits d’impôt » et de « taxer les transferts d’argent envoyés à l’étranger ». Auparavant, la surveillance portait principalement sur la lutte contre le blanchiment d’argent, et non sur la fiscalité.
Il vous reste 69.54% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.