A un mois de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025, les contours de la prochaine bataille sur l’avortement se dessinent déjà aux Etats-Unis. Elle sera judiciaire et opposera les Etats pro et anti-avortement sur la question de la prescription de pilules abortives, au risque de creuser davantage les divisions créées dans le pays par la décision de la Cour suprême mettant fin à la protection fédérale de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), en juin 2022.
Les conservateurs comptent sur le soutien du 47e président, de son vice-président, J. D. Vance, farouche opposant à l’avortement, et de son candidat pour le ministère de la santé, Robert F. Kennedy Jr. Dans ses entretiens avec les sénateurs, qui vont avoir à statuer sur sa nomination, l’ancien avocat démocrate a assuré soutenir « à 100 % » la position du président élu « quelle qu’elle soit », a affirmé, mardi 17 décembre, le sénateur républicain de l’Alabama, Tommy Tuberville. Donald Trump se félicite souvent d’avoir contribué, par ses nominations à la Cour suprême, à renvoyer la question de la légalisation de l’avortement aux Etats. Après des tergiversations, il s’est déclaré opposé à une interdiction nationale.
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