Il faut parfois croire en ses rêves. Et depuis qu’elle sait, adolescente, qu’elle veut faire du cinéma, Coralie Fargeat rêve grand. Dès l’écriture de son deuxième long-métrage, The Substance, l’histoire d’une star hollywoodienne sur le déclin qui, à l’aide d’un élixir de jouvence, vit une semaine sur deux avec un corps débarrassé de toute imperfection, la cinéaste française imagine son film taillé pour les Oscars. Un fantasme devenu réalité, jeudi 23 janvier.
Fait rare pour une œuvre qui lorgne vers le body horror, The Substance a reçu cinq nominations : meilleurs maquillage et coiffure, meilleur scénario original, meilleure actrice, meilleur film et, cerise sur le gâteau pour Coralie Fargeat, meilleure réalisatrice. Elle est la seule femme nommée dans cette dernière catégorie. « C’était une place spécialement importante pour moi, confirme la cinéaste, jointe au téléphone, mardi 25 février, à Los Angeles. Parce que si on progresse vers plus d’égalité femmes-hommes, les chiffres restent dramatiques. Pour moi, les représentations permettent de faire penser aux autres que c’est possible. Je suis contente de pouvoir incarner ça à ce moment-là. »
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