La rentrée littéraire a été riche chez les écologistes. Anxieuse aussi, si l’on s’en tient aux titres. Pour Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, prévaut un espoir incertain : Demain, si tout va bien… (Albin Michel, 240 pages, 16,90 euros). Pour Yannick Jadot, sénateur de Paris, une angoissante question Climat : la drôle de guerre. Sommes-nous condamnés à une France caniculaire dirigée par l’extrême droite ? (Denoël, 272 pages, 19,90 euros). L’ancienne ministre de François Hollande Cécile Duflot est plus sobre – et optimiste – avec son pamphlet publié aux Petits matins, Gagnons ! (72 pages, 5 euros). Et dans le dernier numéro de la revue Futuribles, le philosophe Dominique Bourg s’inquiète : « Quel devenir pour l’écologie politique ? ».
A quatre mois d’élections municipales qui pourraient bousculer les maires écolos dans les grandes villes, si Marine Tondelier peut se targuer d’être une médiatique porte-parole des Verts, elle peine à faire entendre le fond de son projet politique. Aussi les questionnements fourmillent autour d’une écologie politique toujours à faire et à installer aux responsabilités.
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