Pour la 55e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace organisée du 16 au 22 juin au Bourget (Seine-Saint-Denis), le sourire est de mise dans le chalet De Havilland, le fabricant canadien des fameux bombardiers d’eau Canadair. Pour Jean-Philippe Côté, vice-président du programme De Havilland Canada, « le nouvel avion, le DHC 515 est lancé », grâce aux « 22 commandes reçues de l’Union européenne [UE] et de six Etats membres, la France, l’Italie, la Grèce, l’Espagne, le Portugal et la Croatie », après trois ans de négociations serrées. Deux appareils sont prévus pour la France.
Le soulagement est nettement perceptible du côté de De Havilland Canada. Faute de contrats, les chaînes d’assemblage de l’avionneur canadien étaient à l’arrêt. « Cela fait presque dix ans sans qu’aucun Canadair n’ait été vendu ou livré », explique M. Côté.
Une époque révolue. L’usine de Calgary, dans la province d’Alberta, remonte en puissance. « Le premier exemplaire du nouveau bombardier d’eau est sur la ligne d’assemblage », s’enthousiasme le vice-président du programme De Havilland Canada. Après les gigantesques incendies qui ont ravagé des milliers d’hectares dans la banlieue d’Athènes, en août 2024, les nouveaux clients ont décidé d’un commun accord que le premier exemplaire de Canadair qui sortira des chaînes, en février 2028, « sera pour la Grèce », révèle-t-il. Le second, attendu « quelques mois plus tard » la même année viendra renforcer la flotte française vieillissante qui compte seulement douze bombardiers d’eau.
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