C’est le lancement le plus retentissant, et probablement le plus attendu, dans l’industrie du jeu vidéo depuis le début de l’année. A partir du jeudi 5 juin, le japonais Nintendo commercialisera sa nouvelle console, la Switch 2. Avec l’espoir d’égaler au moins les performances de sa prédécesseuse, sortie en 2017. « Un âge vénérable pour une console de salon, dont le cycle de vie oscille généralement entre cinq et dix ans », estime Julien Pillot, docteur en économie et enseignant-chercheur à l’Institut des hautes études économiques et commerciales.
La Switch s’est écoulée, au 1er janvier, à un peu plus de 150 millions d’unités, à quelques longueurs de la console la plus vendue dans le monde, la PlayStation 2, de dix-sept ans sa cadette (160 millions), dont le lancement, en 2000, avait été marqué par des pénuries et des scènes de chaos dans les magasins. Un record que Nintendo peut encore espérer effacer, sa version originale va pour l’instant rester disponible, tout comme les déclinaisons telles que la Switch modèle OLED ou la Switch Lite.
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