Savez-vous que certaines algues peuvent remplacer le plastique, qu’il est possible de refroidir l’air ambiant de 6 degrés sans électricité ou qu’un recyclage de savon a permis de sauver des milliers de vies ? Des informations comme celles-ci, Mamadou Dembele en partage depuis deux ans et demi sur son compte Instagram, The Impact Story. Tous les jours – ou presque –, il présente à ses 371 000 abonnés des initiatives qui visent à préserver l’environnement et le climat. Des exemples d’actions individuelles et collectives, partout à travers le monde, pour encourager chacun à faire sa part. « Je voulais m’éloigner du discours catastrophiste des médias traditionnels, sortir du fatalisme. Des solutions existent, et il faut les mettre en avant », affirme ce Parisien de 28 ans.
Longtemps, pourtant, le jeune homme n’a eu qu’une vague idée des enjeux environnementaux : « Les ours en voie de disparition, c’était très éloigné de mon quotidien. Je ne voyais pas en quoi ça pouvait avoir un impact sur nos vies humaines », se souvient-il. Né à Bamako, au Mali, d’une mère infirmière et d’un père formateur au sein de l’Agence nationale pour l’emploi, élevé avec son petit frère en banlieue parisienne, puis dans le 17e arrondissement de la capitale, Mamadou Dembele grandit entre trois mondes : « Le Mali, Bobigny, Paris, c’était trois réalités différentes. Je mesurais pleinement les inégalités de richesse », raconte-t-il.
C’est avec la volonté d’agir pour plus de justice sociale qu’il s’inscrit en bachelor de finance à l’université Paris-Dauphine. Sa curiosité d’esprit l’entraîne ensuite en échanges universitaires au Chili, puis en Espagne, avant de retrouver son université française. Il y valide un master de « Corporate Finance » et entre en stage au sein d’une banque. Un jour, celle-ci est envahie par des militants de Greenpeace. Interloqué, Mamadou Dembele échange avec eux et prend conscience de la responsabilité des banques dans des projets destructeurs pour la planète. Mais, surtout, il fait le lien avec les causes qui lui tiennent à cœur : « J’ai compris que les personnes les plus défavorisées seraient les premières victimes du dérèglement climatique et de la pollution. »
Animaux mignons
Alors, à son combat initial se greffe celui de la préservation de l’environnement. Le jeune homme s’informe, rejoint un fonds d’investissement qui finance des projets responsables. Là, il accompagne des entrepreneurs engagés pour l’écologie. « Mes proches avaient le sentiment qu’il n’y avait aucune solution, qu’on ne pouvait plus agir, alors que je constatais tous les jours le contraire. Il fallait que j’en parle. » The Impact Story était né.
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