Enfin une victoire pour Laurent Wauquiez en 2025. Mercredi 18 juin, la commission des lois a adopté à une courte majorité (29 voix contre 27) la création d’une commission d’enquête sur les liens entre les représentants de mouvements politiques et des organisations et réseaux soutenant l’action terroriste ou propageant l’idéologie islamiste.
La cible n’est pas nommée, mais elle est bien identifiée : La France insoumise (LFI). Le chef de file des députés Les Républicains (LR) ne l’a jamais caché. « Il faut faire tomber le privilège rouge et démontrer les liens de la France insoumise avec l’islamisme et l’antisémitisme », dénonçait-il, le 3 juin, quelques minutes après un refus de sa demande devant cette même commission des lois.
Si l’article unique a été expurgé des sept mentions aux « insoumis », les principaux concernés ne sont pas dupes. « Cette commission d’enquête est toujours destinée à s’attaquer à La France insoumise, dénonce la députée (LFI) du Val-d’Oise, Gabrielle Cathala. Mais notre mouvement n’est plus mentionné dans le texte de M. Wauquiez, ce qui le rend plus subtil à ses yeux, mais pas non moins attentatoire au règlement de notre Assemblée. » Mais plutôt qu’une subtilité procédurale, le groupe La Droite républicaine a surtout pu compter sur le vote des élus Renaissance cette fois, quand certains s’étaient abstenus le 3 juin.
Il vous reste 78.25% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.