Laurent Wauquiez « persiste et signe ». Si sa proposition d’enfermer les étrangers sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) dans un centre de rétention à Saint-Pierre-et-Miquelon a choqué, mardi, c’était bien – aussi – l’objectif recherché par le candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR) à un mois du congrès (17-18 mai). La polémique pour passer le mur du son médiatique face à un Bruno Retailleau qui vole à Mach 3 dans ce domaine depuis sa base de lancement du ministère de l’intérieur. « Chaque polémique m’a servi, disait ce dernier, le 28 mars, devant des militants et sympathisant LR, en Vendée. Elles m’ont permis de passer par-dessus la tête du petit monde médiatico-politique pour parler directement aux Français. »
Sur ce point au moins, Laurent Wauquiez partage son analyse. Celle d’une déconnexion entre ce « petit monde » et des Français supposés fatigués de l’impuissance du pouvoir politique et ouverts à des idées plus radicales. « Manuel Valls, Marine Tondelier et autres marquis de la bien-pensance qui ont critiqué ma position, quelle autre proposition avez-vous pour protéger les Français ? Aucune », attaque Laurent Wauquiez, sur X, mercredi 9 avril, au lendemain de son entretien au JDNews.
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