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Bernard Lacombe, ancien footballeur international et champion d’Europe avec les Bleus en 1984, est mort à l’âge de 72 ans

Espace PressePar Espace Pressejuin 17, 2025
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Bernard Lacombe est mort à l’âge de 72 ans, mardi 17 juin, a annoncé l’Olympique lyonnais (OL), club dont il a été une légende. « C’est avec une immense tristesse que nous avons appris ce mardi soir le décès de Bernard Lacombe. Toutes nos pensées vont vers sa famille et ses proches, mais aussi les amoureux de l’Olympique lyonnais et du football. Adieu Bernard, vous étiez notre légende, le plus grand de tous », a écrit le club sur le réseau social X. Malade, il était hospitalisé depuis le mois de janvier dans un établissement de la région lyonnaise.

International français aux 38 sélections et aux 12 buts, il a remporté avec les Bleus l’Euro 1984, qui se disputait à domicile. L’attaquant a joué sous les couleurs lyonnaises entre 1969 et 1978 – mais aussi stéphanoises et bordelaises – puis y a occupé la fonction de directeur sportif, d’entraîneur et enfin de conseiller historique du président Jean-Michel Aulas jusqu’en 2019. « Bernard, mon frère. Quelle tristesse ! », a écrit ce dernier, sur Instagram, saluant notamment « un immense footballeur ». « Tu nous as tant donné : l’OL, à l’équipe de France, mais aussi à tous ceux qui ont eu la chance de te connaître », ajoute M. Aulas. « J’ai tout appris du football à tes côtés. Et bien plus encore », conclut l’hommage de l’ancien président lyonnais.

Lire le récit | Retour sur… France – Espagne 1984 : seule la première victoire est belle

C’est bien à l’OL que les liens ont été les plus forts, car Bernard Lacombe a connu tous les rôles, de joueur à dirigeant, dans ce qu’il décrivait comme « son club de cœur à jamais ». Arrivé à l’OL en 1967, à 15 ans, en provenance du club sportif Fontaines-sur-Saône (Rhône), et aligné avec les professionnels pour la première fois à 17 ans, le 7 décembre 1969, contre le Red Star, avec un but à la clé (victoire 2-0), Bernard Lacombe en est parti une première fois en 1978. Dix ans plus tard, il y est revenu, cette fois dans le staff et la direction, jusqu’en 2019.

Jean-Michel Aulas, qui avait repris le club rhodanien en juin 1987 alors qu’il végétait en 2e division depuis 1983, avait voulu associer Raymond Domenech, autre figure locale, nommé entraîneur, à Bernard Lacombe, adjoint et directeur sportif, pour faire remonter l’équipe lyonnaise dans l’élite. L’accession est obtenue au printemps 1989. Puis l’OL retrouve l’Europe et se développe jusqu’à dominer le football français dans les années 2000.

« Un homme bien, parce qu’il laisse une trace durable »

Bernard Lacombe devient rapidement directeur sportif, puis entraîneur (1996-2000) et obtient notamment deux places de troisième en Ligue 1 et un quart de finale de Coupe de l’UEFA, avant de prendre de la hauteur comme conseiller du président jusqu’en 2017, puis de se mettre en retrait du club en 2019. Lors d’une cérémonie en son honneur, Jean-Michel Aulas l’avait décrit comme « un homme bien, parce qu’il laisse une trace durable ».

Cette trace, c’est notamment le recrutement de figures lyonnaises comme Sonny Anderson, Edmilson, Michael Essien, Mahamadou Diarra et, surtout, Juninho qui ont contribué à la période glorieuse de Lyon, sept fois champion de France (de 2002 à 2008), vainqueur de la Coupe de la Ligue (2001) et de la Coupe de France (2008).

Comme joueur de l’OL, Bernard Lacombe a formé avec Serge Chiesa et son « maître » Fleury Di Nallo – deux autres joueurs de petite taille – un trio redouté, dit des « lutins », avec lesquels il a remporté la Coupe de France 1973. Son transfert à Saint-Etienne, en juin 1978, pour 3 millions de francs, avait sauvé l’OL, désargenté, de la faillite.

Personnage de la vie lyonnaise, connu pour son franc-parler (comme lorsqu’il avait déclaré, en 2013, sur RMC, « ne pas vouloir discuter de football avec les femmes », avant de plaider la « boutade »), Bernard Lacombe figure sur la Fresque des Lyonnais, dans le 1er arrondissement, qui représente des personnages historiques de la ville. En 2019, lors d’un hommage au stade, les supporteurs de l’OL avaient déployé une banderole élogieuse avec l’inscription : « Lacombe, tireur d’élite, des buts et des phrases cultes, merci pour tout ».

Lire aussi | Pour Bernard Lacombe, Govou « n’a pas le droit de toucher à l’institution OL »

Deuxième meilleur buteur de l’histoire du championnat français

Mais, en tant que joueur, c’est aux Girondins de Bordeaux, entraînés par Aimé Jacquet, que l’attaquant a le plus garni son palmarès : trois titres de champion de France (1984, 1985 et 1987), deux Coupes de France (1986 et 1987) et une demi-finale de la Coupe d’Europe des clubs champions, ancêtre de la Ligue des champions (1985). Il a également joué une saison dans le club rival de Saint-Etienne (1978-1979).

« Passé au Vert le temps d’une saison, Bernard Lacombe nous a quittés. Grand monsieur d’un club voisin que l’on aime affronter, il restera le témoin d’une rivalité qui traverse les générations », lui a rendu hommage le club stéphanois sur X.

Ancien attaquant prolifique, Bernard Lacombe a marqué 255 buts en 497 matchs de première division française, se hissant au deuxième rang des meilleurs buteurs de l’histoire du Championnat de France, derrière l’Argentin Delio Onnis. Ce finisseur hors pair a incarné, mieux que quiconque, un style d’avant-centre à la fois instinctif et clinique, archétype du « renard des surfaces », malgré sa taille relativement modeste (1,71 mètre).

Ce rôle d’avant-centre complet, Bernard Lacombe, qui était né le 15 août 1952, à Villefranche-sur-Saône (Rhône), l’a mis au service du collectif lors de l’Euro 1984 : aucun but inscrit pendant le tournoi mais une performance décisive en finale, lorsqu’il obtint le coup franc permettant à Michel Platini d’ouvrir le score contre l’Espagne (victoire finale 2-0). « Dans mon rôle de buteur, je n’ai peut-être pas donné entière satisfaction, mais il me semble malgré tout que je me suis beaucoup sacrifié pour la collectivité, estimait-il. Je regrette un peu le manque de confiance préjudiciable que l’on fait aux avant-centres. Pourtant, qui peut dire que ce n’est pas le poste le plus ingrat à tenir ? »

Bernard Lacombe a aussi participé à deux Coupes du monde : en 1978 en Argentine – où il était devenu le buteur le plus rapide dans un Mondial en marquant contre l’Italie après 31 secondes selon le classement de la FIFA – et en 1982 en Espagne, où les Bleus avaient été cruellement éliminés en demi-finale par la République fédérale allemande (RFA).

Le Monde avec AFP

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