NETFLIX – À LA DEMANDE – SÉRIE
Si ce n’est les iPhones qu’on aperçoit de temps en temps, Black Rabbit pourrait être une série tournée il y a dix, vingt, trente ans, et dans n’importe quelle métropole. Son point de départ est par ailleurs d’une simplicité biblique, puisqu’il s’agit d’une variation autour du thème des frères ennemis, ici incarnés par Jason Bateman et Jude Law – deux acteurs attachants, mais pas forcément les plus grandes « gueules » du milieu. Leur opposition a pour centre névralgique un bar-restaurant qu’ils ont tous les deux fondé à New York, baptisé du nom de leur ancien groupe de musique, Black Rabbit, dissous après un ou deux succès.
Jake tient tant bien que mal la barre de l’établissement après avoir congédié son frère à la suite d’un accident dont les détails sont, au début de la série, nébuleux. Vince, aussi hirsute que son frère est bien peigné, reparaît un jour d’on ne sait où, traînant derrière lui des dettes auprès des créanciers les moins fréquentables du quartier.
Le retour du mauvais frère met ainsi la pègre du coin sur le dos de Jake, autant qu’il ravive mauvais souvenirs et vieilles rancœurs. S’ensuit une kyrielle de règlements de comptes et de coups montés, dont on comprend, dès le début, que les implications ne sont pas celles qu’on croit. Et à la fin, une femme meurt.
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