Bono, chanteur du groupe U2, présente, vendredi 16 mai, à Cannes, le film documentaire Bono: Stories of Surrender, consacré à l’adaptation théâtrale de son livre de souvenirs, Surrender, 40 chansons, une histoire (Fayard, 2022). Loin des stades où il triomphe habituellement avec son quatuor, l’Irlandais, accompagné d’une violoncelliste, d’une harpiste et d’un préposé aux machines et percussions, se livre à un monologue intimiste mêlant drame et drôlerie, narration et chansons, filmé en gros plans immersifs par le réalisateur Andrew Dominik (L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, 2007). Entretien par visioconférence, le 11 mai, avec le militant et rock star, d’Amsterdam, où il a fêté la veille son 65e anniversaire.
Ce processus d’introspection qui a mené à votre livre, au spectacle et au film, a-t-il débuté à l’époque de l’album de U2 « Stories of Innocence » (2014), où vous replongiez dans vos souvenirs d’enfance ?
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