L’épais brouillard judiciaire qui enveloppait depuis quatre mois l’affaire Boualem Sansal s’est soudain dissipé, jeudi 20 mars au matin, avec la comparution de l’auteur franco-algérien devant le tribunal de Dar El Beida, à Alger. Une peine de dix ans de prison et une amende d’un million de dinars (environ 7 000 euros) ont été requises contre lui, selon plusieurs médias algériens présents. Le verdict est attendu jeudi 27 mars.
Au cours de l’audience, qui s’est tenue dans la matinée, l’écrivain, interpellé le 16 novembre 2024 à l’aéroport d’Alger et placé depuis en détention provisoire, a été confronté aux déclarations qu’il a tenues quelques semaines avant son arrestation au média français Frontières, sur l’appartenance de l’Ouest algérien au Maroc.
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