Il a fallu moins d’une demi-journée pour boucler l’opération. BPCE, maison mère des Banques populaires et des Caisses d’épargne, a annoncé en début de matinée, vendredi 13 juin, le rachat des trois quarts du capital de la banque portugaise Novo Banco sur la base d’une valorisation totale de 6,4 milliards d’euros. Moins de quatre heures après, le gouvernement portugais et le Fonds de résolution du pays, créé en 2012 pour gérer les retombées de la crise bancaire de l’époque, annonçaient leur intention de vendre au groupe français le solde du capital.
BPCE fait ainsi du Portugal son deuxième marché dans la banque de détail après la France. « Il s’agit du plus grand projet transfrontalier lancé dans la zone euro depuis plus de dix ans », s’est félicité Nicolas Namias, son président du directoire, après la signature du protocole d’accord avec Lone Star, le fonds d’investissement texan qui détient 75 % de Novo Banco depuis 2017.
Novo Banco est née en 2014 en reprenant les actifs sains de Banco Espirito Santo, alors menacée de faillite et sauvée en urgence par les autorités portugaises et européennes grâce à l’injection de 4,9 milliards d’euros de capitaux publics.
Il vous reste 70.98% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
