Nouveau choc industriel pour la France. L’avenir du dernier fabricant français de gros appareil d’électroménager, propriété depuis 2014 du conglomérat algérien Cevital, de ses marques emblématiques (Brandt, Vedette, Sauter et De Dietrich), et de près de 750 employés était suspendu à une décision du tribunal des activités économiques de Nanterre. Tous redoutaient le scénario d’un arrêt définitif de l’activité et d’une mise en liquidation du groupe Brandt, depuis sa mise en redressement judiciaire le 1er octobre.
Le tribunal a finalement décidé, jeudi 11 décembre, de prononcer la liquidation judiciaire de l’entreprise, a indiqué François Bonneau, le président région Centre qui en a donné la nouvelle à l’AFP. « C’est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l’industrie française », a-t-il réagi. Bercy a aussi exprimé sa « profonde tristesse » après la liquidation d’un « fleuron français ».
Les juges n’ont donc pas retenu le seul dossier socialement porteur d’espoir pour le groupe d’électroménager. Parmi les offres présentées, le projet de société coopérative et participative portée par les salariés (Scop) promettait de sauver 295 emplois sur les deux sites de production, à Saint-Jean-de-la-Ruelle près d’Orléans (Loiret) et à Vendôme (Loir-et-Cher), qui emploient au total 443 salariés. Il était surtout le seul, parmi les offres, à pouvoir sauver les deux usines du groupe, dont le siège social est situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Le groupe possède par ailleurs un centre de service après-vente en région parisienne, à Saint-Ouen-L’Aumône (Val-d’Oise).
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