- Le groupe Brandt a été placé en liquidation judiciaire ce jeudi.
- Le tribunal de commerce de Nanterre n’a pas penché pour l’option d’une Scop (société coopérative et participative), soutenue par le groupe Revive.
- Un délégué syndical CFE-CGC a réagi quelques minutes après l’annonce sur LCI.
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Grèves, plans sociaux… La France craque-t-elle ?
Le couperet est tombé pour Brandt. Selon nos informations, la justice a prononcé ce jeudi la liquidation du groupe centenaire d’électroménager, fleuron industriel français, en grandes difficultés depuis son placement en redressement judiciaire. Une décision que déplore sur LCI Jorge Carranho, délégué CFE-CGC de Brandt. Il avait nourri beaucoup d’espoirs concernant le projet d’une Scop, soit la reprise du groupe par une coopérative.
« C’était notre dernière chance de continuer à fabriquer du français, avec nos quatre marques emblématiques Vedette, De Dietrich, Sauter et Brandt
« , a-t-il ainsi réagi sur LCI, dans la vidéo en tête de cet article. Et d’ajouter : « On est tous abasourdis de cette décision. Tous mes collègues ont les larmes aux yeux
. »
Le projet de Scop aurait pu permettre de sauver 370 emplois, ainsi que les deux usines dans le Loiret et le Loir-et-Cher, une solution qui était soutenue par le gouvernement pour sauver ce fleuron de l’industrie française.
« On a un sentiment de gâchis total, parce que le made in France s’arrête avec nous sur l’électroménager. […] On avait un projet de Scop où, même si on avait que la moitié des salariés, on était presque heureux de sauver la moitié. Mais, là, c’est vraiment la fin, c’est-à-dire une grosse décision qui nous condamne tous
« , a ainsi conclu Jorge Carranho.











