Dans la course à la présidence du parti Les Républicains (LR), Bruno Retailleau joue à domicile, vendredi 28 mars, à Montaigu-Vendée (Vendée). Cette commune nouvelle n’est jamais qu’à trente minutes de son domicile de Saint-Malô-du-Bois, alors les visages sont plus familiers, le tutoiement une évidence, et le ministre de l’intérieur est encore plus fier de revendiquer son enracinement. « La Vendée a fait qui je suis », lance l’ancien sénateur aux 800 personnes présentes vendredi, dont un bon tiers est sans chaises. « Désolé pour ceux qui sont debout, je vais essayer de ne pas être trop long », promet le candidat.
Avant lui, les différents élus de droite du département chauffent la salle et rappellent l’importance du 17 avril, date limite pour s’encarter chez Les Républicains et pouvoir voter les 17 et 18 mai. De préférence pour Bruno Retailleau. « Il faut un score sans appel le 17 mai et donner une belle majorité à Bruno », enjoint le sénateur de Vendée Didier Mandelli. Le camp Retailleau le répète depuis des semaines, Laurent Wauquiez n’est pas le seul à savoir « faire des cartes » mais le local de l’étape a une qualité par rapport à son adversaire : « Tu es un ministre qui parle vrai et qui agit », lui assure Alain Lebœuf, président du département et ami fidèle.
Il vous reste 74.75% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.